vendredi 4 janvier 2013

Duflot lave plus propre ... et la crise lessive...

A n'en pas douter, Cécile Duflot a fermement décidé de faire baisser les prix de l’immobilier. Les déclarations se suivent et se ressemblent : plus question d’entretenir la bulle immobilière sur le dos de l’Etat. Fin de la loi Scellier, désengagement des fonds publics des EHPAD, modification du prêt à taux zéro 2013 pour les moins fortunés, réquisitions de bâtiments vides, appel à la délation des logements vacants, …. Il n’y a pas une semaine où notre ministre n’intervient pour dénoncer la pénurie et essayer de trouver des solutions « Publiques » à une problématique … « Privée ».

Certes il y a des surfaces disponibles (voir mon post plus bas), mais envoyer le marché dans le mur à grand renfort de décret s, de lois et de petites phrases n’est sans doute pas une solution.  Les prévisions de constructions dans le neuf sont alarmantes pour 2013 et ce n’est pas la loi Duflot qui va endiguer l’hémorragie. Boudée par les investisseurs, et enfoncé par France 2 le jour de son avènement en plein JT, le dispositif de défiscalisation Duflot n’aura certainement pas l’impact escompté : 40 000 ventes prévues en 2013 contre 34 000 pour le seul trimestre 2011 sous la loi Scellier. Tout est dit.
Le consensus est général pour dénoncer la hausse ininterrompue des prix de l’immobilier depuis la fin des années 90. Mais le blocage actuel du marché va avoir deux incidences immédiates, et disons le, dramatiques : arrêt des constructions et licenciements massifs dans les secteurs de l’immobilier. Par secteurs de l’immobilier, il faut entendre toutes les professions impactées directement, ou indirectement, par la baisse des constructions et des transactions sur ancien. Seront donc concernées : les ouvriers du bâtiment, les artisans, les agents immobiliers (salariés, indépendants et auto-entrepreneurs), les diagnostiqueurs, les architectes, ...,  mais aussi les vendeurs de matériaux, la presse gratuite spécialisée et locale, les imprimeurs, les web agency spécialisées, etc… etc … Soit la quasi-totalité du tissu économique français. L’immobilier est la grande muette de l’économie française avec des centaines de milliers d’indépendants, peu structurés et relativement isolés. Mais c’est bien connu, argent rime avec immobilier ... et sale … avec argent. Inutile donc de s’apitoyer sur ces malheureux. Ils l’ont bien cherché.
Saluons les efforts colossaux déployés par le gouvernement pour sauver les emplois de Florange, de PSA et des chantiers de Saint Nazaire. Mais le pire reste à venir. Une crise sans précédent commence à voir le jour et le dégazage va être d’une violence jusqu’alors jamais vue avec des dizaines de milliers de licenciements, des liquidations judiciaires par milliers, et autant d’entrepreneurs individuels sur le carreau (mais non indemnisable pas le pôle emploi...).
Durant la dernière crise immobilière des années 90, les circonstances étaient relativement différentes car le secteur public avait su maintenir une partie de l’activité du bâtiment et le stock était très important. Mais aujourd’hui, les caisses sont vides et la pénurie de logement est bien réelle. Les bonnes résolutions de notre président d’éradiquer le chômage d’ici la fin de l’année risque donc de rester lettre morte devant l’hôtel du marasme immobilier, car c’est bien connu … « quand le bâtiment va… tout va ! ».
En résumé, après avoir organisé la bulle et soutenu les prix avec la loi Scellier, le Gouvernement organise la pénurie ... et maintien .... les prix. Les investisseurs se retirent à défaut de rentabilité et cachent leurs biens inoccupés, les primo-accédants n'en ont plus que le nom à défaut d'en avoir les moyens, et les classes moyennes, sclérosées devant l’ampleur de la crise, se terrent dans des appartements trop petits.  Espérons que le désastre immobilier espagnole n'aura pas lieu en France avec des prix en baisse de + de 30% et un marché plus atone que jamais, mais la spirale est  belle et bien enclenchée.
Bonne année à tous…

1 commentaire:

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